Alors que les prix du gaz se sont enflammés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, franchissant la barre des 300 € sur la place de marché néerlandaise TTF, naviguer au GNL est devenu si coûteux que le fuel a retrouvé de l’intérêt. Envers et contre son empreinte carbone.
Alan Heng, PDG de Pavilion Energy, société singapourienne d’avitaillement de navires, très investi dans le GNL (notamment avec MOL et TotalEnergy), a révélé à Reuters ce qui se dit à bas mots mais que les armateurs ne veulent pas ébruiter. Les prix du gaz sont à un tel niveau – 35 à 40 $ par million d'unités thermiques britanniques (MMBtu) – que les porte-conteneurs à double motorisation avec le GNL ont basculé vers le fuel… à plus ou moins forte teneur en soufre (705 $ à Singapour pour le fuel à moins de 0,5 % de teneur en soufre VLSFO et 376 $ pour le fuel lourd HFO).
Une fois que les prix du GNL « reviendront à un niveau de prix plus normal, l'engouement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?