Les répercussions de la guerre en Ukraine chamboulent encore les flux de céréales. Depuis que Moscou a trouvé la parade aux sanctions bancaires, la Russie donne le tempo. Au détriment des céréales françaises. Trop chères...
La campagne 2022-2023 avait démarré en fanfare. Le conflit entre les deux grands producteurs de blé que sont la Russie et l'Ukraine a produit l'effet d'un chien dans un jeu de quilles. Il a d'abord fallu plusieurs mois de négociations pour obtenir que l'Ukraine puisse sortir ses céréales à travers des ports bombardés et une mer Noire transformée en champ de mines.Quant à la Russie, si les sanctions occidentales ne portaient pas sur les denrées alimentaires, l'exclusion du système des transactions internationales Swift a rendu inopérante la possibilité pour les acheteurs de payer les cargaisons commandées.
Des parades efficaces
En quelques mois, des parades ont été trouvées. La Russie est parvenue fin 2022 à déjouer…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?