Le plan Biden alloue 621 Md$ aux transports et aux ports

La Maison-Blanche a finalement dévoilé les grandes lignes du plan de Joe Biden en matière d'infrastructures. Le vaste programme doté de la vertigineuse somme de 2 000 Md$ prévoit notamment la modernisation des infrastructures de transport.

2 000 Md$, soit une totale symétrie avec le montant du plan de relance annoncé par le Congrès américain où la majorité démocrate est étroite. Le plan du nouveau président de 2000 Md$ (1 706 Md€), avec comme objectif affiché de créer des « millions d’emplois », prévoit notamment d’injecter 620 Md$ dans les transports, dont 115 milliards pour moderniser plus de 32 000 km de routes et autoroutes, et de réparer quelque 10 000 ponts à travers les États-Unis alors que nombre d’infrastructures locales datent des années 1950. 

Contrairement aux autoroutes et aux transports en commun, le rail ne dispose pas d'un flux de financement pluriannuel pour faire face à l'entretien différé, et construire de nouvelles lignes. Le président démocrate demande donc au Congrès d'investir 80 Md$ pour revoir les financements concernant la sécurité des chemins de fer de passagers et de marchandises.

« Nos ports et nos voies navigables ont également besoin d'être réparés et réimaginés », indique le plan, qui invite également le Congrès à investir 17 Md$ dans les voies navigables intérieures, les ports  et les ferries, « qui sont tous essentiels au transport de marchandises dans notre pays ». Joe Biden cherche également à obtenir 25 Md$ pour investir dans les aéroports, notamment en finançant le programme d'amélioration des aéroports.

Augmentation de l’impôt sur les sociétés 

Joe Biden ne s’embarrasse pas des circonvolutions françaises autour de l’impôt sur les sociétés. Il assure que son vaste plan de relance sera financé en quinze ans à condition d’augmenter l'impôt sur les sociétés, de 21 % comme adopté sous l'administration Trump en 2018, à 28 %.

« Augmenter le taux d'imposition sur les sociétés au niveau le plus élevé du monde industrialisé, en particulier à un moment où de nombreuses entreprises sont encore sous le choc de l'impact de la pandémie, ne nous aidera pas à retrouver une croissance, à stimuler la création d'emplois ou à encourager l'investissement en capital et, en fait, découragera l'activité économique nationale », a déjà réagi Matthew Shay de la puissante fédération des détaillants américains, la NRF.

La rédaction

Photo /©DR

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