Le coronavirus n'a pas, jusqu'à présent, empêché les céréales de circuler. Mais les flux pourraient perdre de leur fluidité avec la deuxième vague et des mesures sanitaires plus drastiques. En anticipation, les pays importateurs se ruent sur les volumes disponibles, provoquant une jolie hausse des prix des céréales.
On attendait les récoltes de l'hémisphère sud, en décembre et janvier, pour renflouer à nouveau le marché. L'Argentine avait encore étendu ses surfaces en blé, le Brésil envisageait d'y consacrer davantage de parcelles. Mais La Niña est passée par là, refroidissant les eaux de surface dans le Pacifique et les ardeurs des négociants. La sécheresse qui sévit sur l'Argentine a empêché les grains de se remplir, les rendements des moissons n'atteindront pas les sommets escomptés.
Certes, la récolte russe a été cette année colossale. Mais c'est la seule à l'échelle mondiale et le président Vladimir…
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