Alors que l’accord signé entre la Russie et l’Ukraine pour permettre la reprise sécurisée des exportations de céréales sous l’égide de l’ONU et de la Turquie a déjà été violé, un phénomène de contrebande de céréales organisé en mer est de plus en plus probant. La société Windward, qui utilise l’intelligence artificielle pour fournir des données sur le transport maritime et les activités portuaires, l’a mesuré.
À peine arraché, déjà violé. L’accord, qui prévoit la mise en place de « couloirs sécurisés » pour permettre la circulation des vraquiers en mer Noire au départ des ports d’Odessa, Pivdeny et Chornomorsk contre un allégement des entraves au transport de grains et d'engrais russes, n’aura pas tenu 24 heures. Ou du moins, la perspective de faire sortir les céréales du pays sous blocus maritime, qui a nécessité des semaines de négociations…
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