Le 3 juillet, Mathieu Stortz se sera retiré de l'environnement du gaz liquéfié pour plonger de plain-pied dans l’univers de la production hydroélectrique en succédant à Didier Lhuillier à la direction générale de la CNR.
Il travaillera aux côtés d’Emmanuel Legrand, président du conseil de surveillance de la Compagnie Nationale du Rhône et sous l’autorité de Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire.
Engie, actionnaire à 49 % de la CNR, a ainsi fait le pari d’un directeur au profil industriel, candidature validée par le Conseil de surveillance de la CNR.
Dans un contexte de reconduction de la concession à CNR jusqu’en 2041, cet ingénieur, diplômé de ParisTech et des Arts et Métiers, aura pour mission de gérer le foncier portuaire, sujet stratégique pour porter des investissements et promouvoir l’axe Rhône-Saône Méditerranée.
Accompagner l'hydrogène
Basé à Lyon, il accompagnera les investissements dans l’hydrogène et sera chargé de développer les solutions de stockage d’énergie.
En rejoignant le directoire, il devra également s’attacher à conforter la production hydroélectrique, consolider les écluses, développer le photovoltaïque et veiller à assurer l’approvisionnement en eau des agriculteurs.
L’hydroélectricité représente 12 % du mix énergétique en France et 50 % des énergies renouvelables.
Raviver les trafics
Conservant ses fonctions de président du Conseil de développement portuaire de Marseille-Fos et siégeant à son Conseil de surveillance, l’ancien directeur des terminaux méthaniers de Fos-sur-Mer, de 2016 à 2021, devrait également ramener du trafic sur le Rhône qui ne cesse de décliner. Les volumes sont passés de 100 000 à 68 000 EVP entre 2015 et 2022.
Nathalie Bureau du Colombier