Dans un livre blanc, la société norvégienne de classification DNV recense les limites des biocarburants en tant que carburants marins. Approvisionnement très compromis, caractère durable non garanti, production non extensive, concurrence accrue, les biocarburants ne semblent pas avoir d'avenir maritime.
Dans le maritime, la difficulté à opérer la transition énergétique n’est pas sans fondements. Les technologies alternatives au bon viel HFO ne sont pas disponibles ou sont à des niveaux de maturité faibles. Certaines solutions sont au stade de concepts, d’autres au niveau de prototypes. Si tant est que les armateurs se décident sur un choix de carburant en rupture radicale – méthanol, ammoniac hydrogène, etc. – ils n’ont aucune garantie sur leurs performances, leur opérabilité, sécurité, disponibilité et encore moins de leur prix...
Le cadre réglementaire n'existe pas et les efforts financiers s'annoncent conséquents pour certaines énergies décarbonées,…
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