Publié le : Dernière Mise à jour : 15.01.2024Par : Adeline DescampsLecture : 2 min.
C’est le retour de la limitation de vitesse. Au-delà de son intérêt pour gérer la surcapacité, elle est actuellement l’alliée des armateurs pour limiter leur consommation énergétique et les aider à se conformer à deux acronymes, EEXI et CII, ces deux nouveaux passagers réglementaires depuis le 1er janvier 2023.
La limitation de la vitesse a plusieurs vertus que les compagnies n’ont jamais ignorées. Mesure simple, économique, efficace, instantanée, elle répond à plusieurs problématiques. Elle permet d’absorber la surcapacité quand la demande de transport est morne – une réduction de la vitesse d’un nœud réduit de 3 à 5 % l’offre de tonnage – et/ou de réduire la consommation de carburant et donc de limiter les émissions de CO2 quand le couperet réglementaire tombe.Alors que le tour de vis se resserre, le slow steaming risque de devenir, plus que jamais, LA solution pour se mettre en conformité en attendant que les technologies vertes soient disponibles. À ce stade, les ruptures radicales, celles de nature à remplacer aussi avantageusement les nombreux atouts des énergies fossiles, n’existent même pas sur étagère.Selon Niels Rasmussen,…
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