La bataille du rail européen de la conteneurisation

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Interloqués par la course à la capacité maritime, portuaire et logistique et fascinés par une forme de « tycoonisation » des compagnies de ligne, on en oublierait que la bataille est ailleurs, dans le « drainage » de l’hinterland.
Dans certains pays, l’intermodalité est naturelle grâce à la densité des réseaux fluviaux et ferroviaires. Dans d’autres, à l’instar de la France, du Royaume-Uni ou encore de l’Espagne, le tout-camion règne sans partage.Au fil des décennies, le rail a néanmoins pris du poids dans la conception européenne de l’intermodalité, tournée vers l’Europe alpine, puis l’Europe centrale. L’intérêt pour le train est plus récent en Espagne et en France.Les armateurs n’ont pas, non plus, été constants dans leur appétence pour le rail. Ils s’y sont intéressés puis détournés, mobilisés par d’autres ambitions. Maersk a ainsi vendu ERS en 2013 et CMA CGM, Greenmodal en 2017, abandonnant la discipline aux spécialistes historiques (DB, SNCF, Lineas, Hupac) à de nouveaux entrants (CGA, Contargo), voire aux manutentionnaires, tels les deux colosses allemands HHLA (Metrans, Polzug) et Eurogate (BoxXpress, Eurogate Hungary, Contship Italia).MSC…
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