Après deux années de pleins pouvoirs, les bailleurs de navires n’échappent pas à la crise des taux de fret. Les armateurs non-exploitants doivent faire face à leurs clients traditionnels, qui n’acceptent plus de payer cher et longtemps, et aux petits transporteurs, qui veulent restituer leurs navires avant échéance.
Nouvelle manifestation d’un retournement de conjoncture aussi rapide que subit. Les propriétaires de navires se retrouvent à gérer les conséquences du ralentissement économique beaucoup plus vite qu’ils ne l’avaient projeté. Alors que les tarifs des navires à l’affrètement ont longtemps résisté à la dégradation de l’environnement du marché, se repliant très lentement mais tout en se maintenant à un niveau élevé, les taux se sont brusquement détériorés à partir de la mi-septembre.La chute a été particulièrement sévère pour le best-seller des porte-conteneurs, le panamax (4 000-5 299 EVP),…
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