La Compagnie fluviale de transport doit se résoudre aux départs de 40 personnels navigants et sédentaires tandis que six pousseurs resteront à quai en 2022 pour faire face à une visibilité réduite à horizon 2023. Le transport fluvial de colis lourds reste étroitement lié aux grands chantiers, à l’énergie, à l’industrie aéronautique.
Avec la fin du chantier du Grand Paris, c’est tout un pan de l’activité colis lourd qui s’éteint pour la Compagnie fluviale de transport sur la Seine. Le transporteur fluvial, filiale du groupe familial Sogestran, doit aussi composer avec l’atterrissage forcé de l’industrie aéronautique et un carnet de commandes d’Airbus réduit de moitié.Les premiers effets de la crise que subit le constructeur aéronautique commencent à se faire sentir dès 2022 et se poursuivront en 2023 avec moins de tronçons et fuselages à transporter sur la Loire. « Nous devons redimensionner notre flotte à la taille du marché. Nous avons d’importants…
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