Une myriade de perturbateurs du marché

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Le ralentissement en cours de l’activité manufacturière, impliquant une baisse de la demande de matières premières, couplé à une frilosité dans les projets pétroliers et gaziers, n’est pas neutre pour les navires conventionnels. La reprise, actuellement divergente, reste un maillon faible pour le secteur des polyvalents et des colis lourds car les besoins en marchandises diverses et en fret lourd sont souvent liés à des projets de construction et aux grands chantiers d’infrastructures dans les pays en voie de développement. Ces derniers mois, le secteur a en outre bénéficié des grands plans de relance publique, motivés par l’impérieuse nécessité de soutenir les économies nationales alors que la planète industrielle était à l’arrêt. La Banque centrale chinoise s’apprête à nouveau à ouvrir les parapluies pour soutenir le seconde puissance économique mondiale alors que les assauts du Covid menacent ses 700 Md$ d’excédent commercial. Pékin, qui continue de défendre le principe d’une croissance de son PIB de 5 % en 2022, pourrait réarmer sa politique de contre-feux de prédilection: le massif plan de relance publique à coup d’investissements dans les infrastructures. Ce qui serait une bonne nouvelle pour les vraquiers et les polyvalents. Sans cela, le secteur aura à affronter ses deux démons: la réduction de la demande de fret et une concurrence accrue des conteneurs et du vrac sec.

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