Le monde n’avait pas détesté que l’année ferme son temps, emportant avec elle notre liberté conditionnelle, notre biotope de confinés, nos silhouettes de malfrats avant le hold-up et autres sacrifices nécessaires. Le monde avait aimé l’idée de pouvoir récupérer du pouvoir sur la marche des affaires. On répare et on repart. Contre toute prudence et toute raison, le monde oublie vite qu’il loge en son sein des artisans du chaos à l’amour pathologique pour l’invasion à coups de bottes et de chars d’assaut.À la fureur des uns répond le bruit des autres. Ce sont les règles de la corrida diplomatique et le retour des sanctions et embargos.Pantois est celui qui observe ce spectacle qui, s’il n’était tragique, serait rocambolesque. Ces yachts que l’on va traquer jusque dans les cales sèches des ports pour prendre à la gorge ces oligarques trop russes, trop riches et trop proches de l’agresseur. Ces méthaniers saisis net sur arrêt en pleine mer et contraints de se mettre en statut…
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