En une seule année, qui ne ressemble à aucune autre, il s’est passé tant et tellement de choses qu’il y aurait la matière pour tenir en une décennie. Pendant 365 jours, d’une fulgurance éreintante, le transport maritime a été placé en orbite géostationnaire et, à l’aube de 2022, il n’a toujours pas retrouvé son axe de gravité. La demande de transport a été sans pitié et ne manifeste pas le moindre signe d’essoufflement, ou si peu, alors que 2022 pousse la porte. Les chaînes d’approvisionnement mondiales ont été en tension permanente et restent sur le qui-vive, malmenées par l’anarchie dans les traversées et le paso doble des escales. Les infrastructures portuaires ont montré, à certains endroits de la planète, leur fatale vétusté, submergées par un maelström de conteneurs abandonnés faute de pouvoir être évacués en ordre cadencé en raison d’une productivité altérée par les mesures de…
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