Ports de Normandie a subi de plein fouet la double crise Brexit et Covid. Les deux événements ont attaqué des trafics largement dominés par l’activité transmanche (2 millions de passagers et 200 000 camions par an). La nouvelle feuille de route entend établir les bases d’un nouveau modèle.
A fin août, les trafics des trois établissements portuaires de Caen-Ouistreham, Cherbourg et Dieppe, fédérés sous la bannière de Ports de Normandie, affichaient toutes activités confondues une progression de 13,4 %, à 4,17 Mt. Cherbourg est le seul du trio portuaire qui ait réellement rebondi (+ 19 %) pour s’établir à 1,75 Mt alors que ses partenaires restent cantonnés dans le rouge. Caen-Ouistreham cède 10,3 % avec 1,6 Mt, et Dieppe 15,2 % à 780 000 t.Paradoxalement, le ressort de la reprise transmanche à Cherbourg repose sur le Brexit. Certes, la ligne vers Poole a été supprimée en avril et celle sur Portsmouth réduite à une seule rotation…
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