Tandis qu’il cherche sa reconversion opérationnelle, le port poursuit sa mue environnementale. Jérôme Giraud a recours à un néologisme, se donnant pour mission de « dénuisancer » l’activité maritime. « Nous avons le devoir de concilier le développement économique et notre responsabilité environnementale. Il faut s’intégrer et être accepté au sein du territoire, cela suppose d’identifier les nuisances et de les atténuer », insiste-t-il. La connexion électrique à quai dans laquelle s’est engagé l’établissement avec l’aide des pouvoirs publics « supprimera 80 % des problèmes – émissions polluantes, bruit et vibrations – mais n’est pas suffisante ». Le dirigeant évoque la question des phases d’approche des navires et la nécessité de carburants alternatifs pour moteurs thermiques, le troisième volet étant pour lui « l’interface entre le quai et l’hinterland ».Les…
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