Le retard des navires n’est plus un mot impropre. Il a fait son entrée dans le lexique du transport maritime à la faveur d’une crise d’un nouveau genre. Il ne se prononce plus sans son faux-ami, la congestion des ports. Les deux se sont conjugués à l’indicatif présent tout au long de l’année 2021.
La congestion portuaire, stigmate laissé par des mois de pandémie planétaire et symptôme d’une certaine vulnérabilité du système, fait désormais partie du langage courant dans le transport maritime. Avec le va-et-vient dans les mesures de restriction et les chocs sur la chaîne d’approvisionnement mondial que furent les épisodes du Canal de Suez (blocage de la voie de navigation entre Asie et Europe pendant une semaine), de Yantian et de Ningbo (fermetures des terminaux pour des raisons sanitaires), les services portuaires ont fonctionné en mode dégradé cette année et les files d’attente des navires au large des principaux ports à conteneurs mondiaux se sont allongées.La part des navires respectant…
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