Que la bataille se porte sur la maîtrise du fret ou sur celui de l’information, les compagnies maritimes semblent vouloir se réapproprier la connaissance de leurs clients et celle de leurs flux que seuls maîtrisent aujourd’hui les freight forwarders. Pour certaines, cette stratégie prend la forme d’une intégration de chaque maillon du transport. Pour la majorité, les outils numériques servent de cheval de Troie.
Sous l’effet en partie de la sophistication et de la maturité des outils numériques, l’environnement de la supply chain se transforme. Les frontières entre les différents métiers se brouillent. De nouveaux venus émergent, remettant en cause l’ordre établi. La pression concurrentielle s’intensifie. Les « digital freight forwarders », acteurs en chef de la désintermédiation avec leurs solutions automatisées faciles à utiliser, marchent sur les plates-bandes des transitaires. Les géants du e-commerce, devenus des pivots du commerce international, internalisent la logistique. Les trublions…
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