Avec les taux de fret raffermis, l’appétit revient pour les nouvelles constructions après une année de diète. Les intérêts sont manifestes et les carnets de commandes se remplissent.
Dans l’ensemble, depuis le début de l’année, tous les vraquiers gagnent de l’argent, beaucoup d’argent, et cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas connu une telle fortune. Ils connaissent en cela une trajectoire diamétralement opposée à leurs homologues des vracs liquides, les pétroliers qui couvrent à peine leurs coûts d’exploitation.Les plus grands navires du segment, les capesize qui transportent le plus souvent des cargaisons de 150 000 t telles que du minerai de fer et du charbon ont démarré dans l’euphorie. Ils s’arrachaient à 26 000 $/j à la mi-janvier avant de retomber à 10 300 $ à la mi-février mais de rebondir mi-avril à leur plus haut niveau pour atteindre 25 976 $. Les supramax (45 000 à 60 000 tpl) et les panamax (65 000…
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