Il aura mis dix ans à se hisser parmi les acteurs de premier plan dans le transport de vrac sec et quelques mois pour vendre la totalité de sa flotte. Combien lui en faudra-t-il pour composer une nouvelle flotte de navires en support aux énergies marines renouvelables? L’ex-Scorpio Bulkers, devenu Eneti, se donne 2025 pour horizon.
« Nous serons complètement sortis du vrac sec d’ici la fin du premier trimestre 2021 », assurait en octobre, Robert Bugbee, PDG de Scorpio, à l’occasion d’une conférence téléphonique avec les investisseurs. Scorpio Bulkers a sans doute été l’entreprise qui en 2020 a fait le plus parler dans le landerneau des opérateurs de vraquiers. Le groupe basé à Monaco, mais dont toutes les filiales sont cotées en bourse de New York, vend tambour battant depuis septembre 2020 les vraquiers qu’elle détient encore à 100 % ou qu’elle loue en crédit-bail (5 sont sous contrat d’affrètement dont le dernier expire en juillet).Après avoir mis une décennie à…
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