C’est un cessez-le-feu joyeux à défaut d’une paix sure. Et cette situation d’exception nous est offerte à un moment précis de la conversation de notre époque « covidienne » où l’on ne sait plus très bien si les termes « optimisme » et « pessimisme » ont encore du sens.Nous, les terriens, sommes toujours ébahis par la non-certitude des choses. Comme si les faits étaient forcément codés-serrés à l’image du point de croix. À nouveau, la crise sanitaire nous adresse ses effets spéciaux chamboule-tout.À la faveur d’un virus, entré par portes et fenêtres avec pertes et fracas, les rapports de force se redistribuent en mer avec un certain sens de la justice. Sur ce territoire éruptif, les navires polyvalents, ces bons vieux couteaux suisses des mers, connaissent leur épiphanie, adressant au passage un inattendu uppercut aux prédateurs qui colonisent depuis des années leur espace marchand. Après avoir longtemps navigué dans…
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