Les marchandises conventionnelles composent un patchwork de trafics éparses qui, ensemble, finissent par former un « tout » non négligeable. Elles concernent aussi bien des produits sidérurgiques avec des importations de fers et d’aciers que des exportations de bois ou de colis lourds. Esquisse d’un marché par Paul Tourret, directeur de l’Isemar.
L’anglais utilise les termes de general cargo et de breakbulk pour qualifier les marchés des frets conventionnels. Ceux-ci correspondent à une sorte de tiers trafics peu médiatisés entre les vracs (liquides ou secs) et les conditionnés (conteneurs, roulier).Les project cargos (projets industriels), comme par exemple les grandes structures mécaniques ou les éléments d’éoliennes, ne sont qu’une niche d’un secteur qui traite surtout des produits sidérurgiques (coils, tubes), des produits forestiers (bois et papiers) et des big bag notamment d’engrais.Quant à la flotte, les cargos conventionnels généralement gréés se sont effacés progressivement…
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