Sale temps pour la normalité. La pathologie ne respecte décidément aucun protocole.Et il faut bien avouer que cette histoire-là, on ne l’avait pas vu venir.Une plante cultivée depuis des millénaires en tant que sanctuaire des échanges maritimes rudoyés par une crise sanitaire? On n’aurait pas parié un grain sur le fait que l’épi de blé retrouve une certaine centralité dans l’agenda du commerce extérieur à la faveur d’un pangolin ou d’une chauve-souris.Et ce, à l’heure où le minerai de fer, le conteneur, le pétrole, le gaz et toutes ces matières premières grandement mondialisées… s’abîmaient dans les profondeurs.Et pourtant, le blé, production-phare de la sécurité alimentaire mondiale, n’aura jamais autant mérité son statut de produit essentiel. Vital pour la sécurité mondiale (comme l’a parfaitement illustré Sébastien Abis dans La géopolitique du blé), les moissons ont sauvé les exports français…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?