Dans la partie d’échec qui se joue entre la Chine et les États-Unis, la principale victime n’est pas celle que l’on croit. L’Australie, un des grands fournisseurs de blé du géant asiatique, est sans doute le pays qui a le plus à perdre. Le pays pourrait payer chèrement son alignement sur la position américaine à propos des mouvements sociaux à Hong-Kong. Les États-Unis sont parvenus à contraindre la Chine à respecter ses engagements commerciaux. Les flux de matières premières ont donc repris de l’est à l’ouest du Pacifique. Mais l’Australie, qui n’a pas la même puissance, essuie les représailles de la Chine. Cette dernière a taxé le blé australien entre 90 et 100 %. Malgré les accords commerciaux passés entre les deux pays pour deux ans et afin de prévenir une rupture avec les États-Unis, « la Chine cherche déjà où se sourcer dans la perspective où se tariraient ces approvisionnements et la France est bien placée »,…
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