Le ralentissement de l’économie mondiale engendré par la crise sanitaire n’aura pas épargné le port hanséatique. Le premier trimestre avait résonné comme une alerte. À l’issue du premier semestre, le troisième port du range nord-européen accuse une chute de ses volumes encore plus marquée. Le conteneur souffre particulièrement et bien davantage que chez ses homologues de la région. Les flux ont reculé de 12,4 % pour s’établir à 4,1 MEVP alors que le néerlandais Rotterdam a dévissé de 7 % en EVP et 9,1 % sur le trafic total et qu’Anvers est resté stable sur le conteneur (+ 0,4 %), mais a reculé de 4,9 % sur son trafic global.« Ce développement ne nous satisfait naturellement pas. Comme on s’y attendait, le recul des échanges lié à la pandémie a été plus fort au second trimestre qu’au premier. Il s’explique par une conjoncture mondiale faible ainsi que par le ralentissement, voire l’interruption,…
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