Incertitude. Récession. Inconnu. La grande Trinité portuaire. Sevrés de bonnes nouvelles ces derniers mois, les ports mondiaux explorent l’avenir au prisme d’un retour de flamme d’un fléau planétaire né en Chine mao-capitaliste. Brutalement expulsés qu’ils ont été, sans préavis ni explication, d’un environnement dans lequel ils ont prospéré en apprivoisant les flux de la mondialisation, portés par le commerce.De même que le virus frappe plus durement les personnes dont le système immunitaire est affaibli, le choc économique affecte davantage les plus fragiles. Des tonnes de fonte se sont donc abattues sur les ports français, ces grands corps malades qui creusent un peu plus chaque année leur sillon, qui de crevasse devient faille. Entraînés dans la précipitation d’événements qui les dépassent. Inféodés à une image basée sur les rôles qu’ils savent composer à merveille, bien malgré eux: des repaires d’instabilité sociale.Pour…
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