Enfin la mer sature le cadre. Quel coup de talon expert a-t-il fallu donner pour exercer une telle OPA? De quelle disposition à être à la fois concave et convexe a-t-il fallu faire montre pour extirper le domaine maritime du périmètre étroit dans lequel il voguait, au gré de la Ve République, d’une tutelle à l’autre? Que ce soit l’épaisseur de son carnet d’adresses (choisie par un président de la République acquis à la cause d’un grand ministère étanchant son besoin d’exprimer d’ambitieuses convictions géopolitiques) ou d’un subtil jeu d’influences, cette « fille de la mer et de marin », qui a « grandi avec les deux pieds dans l’eau salée », selon ses propres mots, a défié l’orfèvrerie des administrations centrales au pré carré jalousement gardé (la pêche, terrain de l’agriculture triomphante). Bien lui en a pris, la mer ignore les frontières et ne connaît pas le protocole de ces ceintures Vauban.…
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