L’heure de gloire des scrubbers a vécu. À l’aube de l’entrée en vigueur de l’IMO2020 le 1er janvier dernier, ces dispositifs, qui jouent le rôle de pots catalytiques pour les navires en agissant notamment sur les dioxydes de soufre (SOx), triomphaient sans conteste parmi toutes les technologies offertes aux armateurs pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation visant la teneur en soufre des carburants. Le couple scrubbers/HFO dominait en effet largement les décisions de ceux qui avaient alors en temps et en heure respecté les échéances. Car les systèmes d’épuration des gaz d’échappement (EGCS, Exhaust Gas Cleaning Systems), qui permettent de consommer un fuel lourd, offraient alors aux transporteurs un net avantage sur le plan des coûts d’exploitation avec un prix moyen du carburant nettement moins cher – de 250 à 300 $/t selon le port de soutage – que son équivalent à faible teneur en soufre (VLSFO).Si l’armateur nippon One – seul transporteur parmi les 10 premiers…
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