Secteur diabolique par excellence, l’enfant terrible du transport maritime est rompu aux montagnes russes émotionnelles. Mais le début de l’année a été particulièrement éprouvant pour ce segment du fret, particulièrement exposé à la demande chinoise. Vorace en matières premières, a` commencer par le charbon et le minerai de fer en provenance du Brésil ou d’Australie, dont sont gourmandes ses centrales électriques et aciéries, la Chine engloutit 35 % des importations de vrac sec par voie maritime. Le virus a porté l’estocade à un secteur que la mise en œuvre de la réglementation de l’IMO 2020 et le ralentissement saisonnier des échanges pendant le Nouvel An chinois avaient déjà mis à plat.La situation s’est rapidement matérialisée dans les taux de fret. De janvier à mars et pour la première fois de son histoire, le Baltic Dry Index (BDI), l’indice qui reflète chaque jour les tarifs pratiqués sur les vingt routes de transport en vrac de matières…
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