Comment va l’entreprise dans ce contexte si particulier?Philippe Louis-Dreyfus: La logistique mondiale de vrac a été extrêmement affectée et nous avons été impactés comme l’ont été tous les transporteurs dans le secteur du vrac sec. Sans cela, la conjoncture était déjà particulièrement difficile, a fortiori pour les armateurs qui font ce métier avec des navires bien entretenus, des équipages correctement payés et des coûts opérationnels supérieurs. Sur ce segment, nous avons perdu 30 à 40 % de notre chiffre d’affaires avec des revenus journaliers qui ont plongé à 3 ou 4 000 $. Toute la question est de savoir si le récent rebond va perdurer.Heureusement que nos autres secteurs ont bien, voire très bien résisté. C’est vrai pour nos câbliers, qui, faut-il le rappeler, posent ou entretiennent ces câbles si essentiels pour échanger des contenus numériques [C’est par les mers que s’écoulent la quasi-totalité du trafic Internet,…
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