Fin mars, la malédiction s’abattait sur le secteur pétrolier et la sidération emportait le monde entier. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) parlait même du « plus grand choc que le système énergétique ait connu depuis plus de sept décennies ». Pour son dernier jour de cotation, le 20 avril, pour livraison en mai, le baril américain West Texas Intermediate (WTI) s’abîmait sous zéro dollar. Pour la première fois de l’histoire, le pétrole était offert à des prix négatifs.La débâcle se produit alors même que chez les pays producteurs, et notamment au sein de l’OPEP+, l’on continuait de s’écharper sur la nécessité ou pas de restreindre la production, Ryad et Moscou voulant forer à volonté et s’apprêtant à se livrer à une guerre des prix aux effets délétères. Tous ont fini par s’astreindre à fermer les vannes, mais avec un temps de retard qui a été fatal.
Fermeture…
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