Le 1er janvier 2020, le transport maritime a basculé dans un autre monde, celui d’un transport maritime sommé d’amender son rapport à l’environnement. L’IMO2020, qui s’est attaqué à la teneur en soufre (SOx) des carburants marins, fut une étape. Les suivantes concerneront inévitablement les autres émissions polluantes générées par la navigation: les oxydes d’azote (NOx), les particules fines, le CO2… 2019 devait donc être une année de transition pour les compagnies maritimes: celle des choix pour verdir leur flotte. Les quelque 5 000 unités de porte-conteneurs concernés n’échappent évidemment pas à la règle. Mais « hâte-toi lentement » a manifestement été un mot d’ordre auquel tous les exploitants de flotte se sont ralliés. Le défi de 2020, une fois les choix opérés et les navires en règle (ce qui est encore loin d’être le cas), sera de gérer au mieux les charges d’exploitation. Les transporteurs…
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