En deux à trois décennies, la Chine s’est rendue incontournable d’un bout à l’autre des chaînes de production mondiales pour de nombreux produits de grande consommation et biens intermédiaires. Une baisse d’à peine 0,3 point de croissance de la deuxième économie de la planète aurait un impact presque identique (– 0,2 point) sur celle de l’activité mondiale, a indiqué la Deutsche Bank. La fermeture prolongée des usines chinoises pour contenir l’épidémie a déjà produit ses effets sur les importations et les exportations, perturbant considérablement les chaînes d’approvisionnement mondiales. Apple a fait état de ses difficultés pour ses iPhones, fabriqués en Chine. Les constructeurs automobiles ont annoncé tour à tour le chômage technique de certaines de leurs usines, dont le sud-coréen Hyundai, le japonais Toyota ou encore l’allemand Volkswagen. Les ports chinois n’ont pas publié leurs trafics de 2019 mais certains d’entre eux ont néanmoins…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?