« La peur du Covid-19 va probablement s’estomper dans trois à six mois, tout comme cela a été le cas pour le SRAS, le H1N1 et le MERS en 2003, 2009 et 2012 », pose un analyste. Il n’est pas seul à penser que si le virus suit le même schéma que son cousin de 2003, la reprise de la demande de pétrole sera rapide, une fois la propagation stoppée. C’est ce à quoi s’est intéressé le courtier Poten &Partners. Pour modéliser les impacts potentiels sur le marché du pétrole, il s’est appuyé sur le SARS-CoV. Or les données sont en réalité peu comparables: cette année-là, la Chine avait importé moins de 2 millions de barils par jour (Mbj) de brut, contre plus de 10 millions aujourd’hui, ce qui en fait de loin le plus gros importateur mondial.Deux données éclairent la problématique. La moitié des 100 Mbj de la demande mondiale de pétrole brut est exportée par voie maritime. Il faut y ajouter les 25 Mbj de produits raffinés. Près…
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