La compagnie de John Fredriksen a affiché au 4e trimestre son plus haut revenu net trimestriel depuis plus de onze ans, atteignant 108,8 M$. Un spectaculaire rebond par rapport à une perte nette de 10 M$ au trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année, le bénéfice net de la société s’est élevé à 139,9 M$. Robert Hvide Macleod, directeur général de Frontline, a vite tempéré les ardeurs, anticipant « un ralentissement de la demande de pétrole, en particulier en Chine, principalement en raison de l’effet du coronavirus dont l’impact dans la durée est difficilement estimable ». La performance trimestrielle est directement liée à la demande accrue de pétroliers et aussi à des tonnes-milles en augmentation en raison de la reconfiguration des flux entre l’Atlantique et l’Asie (les sanctions contre l’Iran et le Venezuela ont favorisé le transport maritime de longue distance), de la réduction de la capacité de la flotte disponible…
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