Inévitablement, en promettant la « neutralité carbone » d’ici à 2050, la compagnie britannique a attiré la lumière mais sans doute effrayé ses actionnaires, qui ne pourront pas se consoler avec leurs dividendes, pour le moins déprimés. C’est ainsi que l’irlandais Bernard Looney a théâtralisé son entrée le 12 février à la tête de l’une des trois « super majors » pétrolières européennes (avec Shell et Total). Tout comme son successeur et compatriote Bob Dudley avait mis en scène sa sortie. Mais un Irlandais n’en cache pas un autre. Le nom du premier reste accroché à Deepwater Horizon, la plateforme pétrolière sise dans le golfe du Mexique qui a explosé le 20 avril 2010 engendrant un désastre écologique (4,9 millions de barils déversés) pour lequel BP continue de payer (70 Md$). Le second, qui dirigeait depuis 2016 la branche d’exploration et production du groupe, a eu la main lourde sur les objectifs…
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