Depuis un an, Catherine Rivoallon, la préfiguratrice de la fusion des trois ports Haropa en un ensemble intégré, a un agenda particulièrement chargé. Elle l’a encore assuré récemment. Les mouvements sociaux dans les ports durant les mois de décembre et janvier ont sans doute ralenti son process mais n’ont entamé en rien sa volonté d’aboutir. Le calendrier sera respecté. La fin de sa mission reste fixée au 31 décembre de cette année. « Je suis toujours dans le timing. Je dispose de 18 mois pour réaliser cette intégration. Dans tout projet, il y a toujours des turbulences, qu’elles soient techniques, sociales ou économiques. Je compte bien avancer sur l’ensemble des chantiers qui ont été ouverts. C’est une ambition portée par le Premier ministre. Je m’attache à la concrétiser. »
Deux grands chantiers sont en cours. Une architecture de la future gouvernance a été proposée et validée lors du CIMer de décembre 2019. Le Premier ministre devrait annoncer sa composition… après les élections municipales de 2020. L’autre chantier concerne le projet stratégique. Une version synthétique a été présentée à l’ensemble des acteurs des différentes places portuaires de l’axe Seine à l’automne dernier. Son contenu a été enrichi par les contributions et apports. Le volet environnemental du projet, lui, a été présenté au Conseil scientifique de l’estuaire de la Seine avant la saisine de l’autorité environnementale prévue à l’été 2020. Si 2019 a essentiellement été une année de vaste concertation intégrant les territoires, les communautés portuaires, les clients et les organisations syndicales, 2020 doit être celle de la mise en œuvre afin que le port intégré soit opérationnel au 1er janvier 2021. Pour le futur siège d’Haropa, l’arbitrage du Premier ministre devrait également être connu prochainement.