Tenir une funeste comptabilité sur le nombre de décès finit par ne plus avoir de sens tant le bilan s’alourdit d’heure en heure. Au-delà, l’ampleur du phénomène tend un miroir déformant à l’économie mondiale: l’impossibilité de mettre en quarantaine un géant qui a pris une telle influence en deux décennies (16 % du PIB mondiale) qu’il est en mesure de placer sous cloche la production mondiale.Les mesures prises par Pékin pour limiter la propagation – retarder le retour des vacances du Nouvel an Lunaire jusqu’au 10 février – ont eu pour effet quasi immédiat de perturber les chaînes d’approvisionnement dans l’automobile, mais aussi dans la chimie et l’électronique. En Corée du Sud, l’épidémie a mis en veilleuse les chaînes de montage de Hyundai, alimenté par le grand voisin en composants de câblage électronique. Le 7 février, Renault figeait également les lignes de production de sa filiale Renault Samsung…
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