Le premier papier publié par le JMM en décembre relayant l’amorce d’une inquiétude chez les acteurs de la chaîne logistique, pris en otage d’un projet de réforme déconnecté de leurs affaires courantes, fut immédiatement viral. Comme si les chargeurs et autres utilisateurs des ports français attendaient une tribune cathartique pour relayer leur colère face au « désastre » que leur inspirait ce qui se passait sur les quais. Leur difficultés au quotidien génèrent des préoccupations conjoncturelles: suppressions massives d’escales, détournements de navires, blocages sur et en dehors des terminaux, transports routiers entravés dans la gestion des cargaisons, conteneurs déroutés hors de France, surcoûts et cumul des frais…Cela pèse et coûte: « Il s’agit de dizaines de millions d’euros par jour de pertes sèches pour nos entreprises. La perte de trafic est estimée à 40 % pour le port de Fos, le double pour le Havre », assurent TLF,…
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