Le 1er janvier, le transport maritime a basculé dans un monde inconnu, répondant au nom de code IMO2020. Un nouvel environnement dans lequel les exploitants de flotte vont naviguer au doigt mouillé, sans trop de repères quant à leurs coûts d’exploitation. Et ce, quelle que soit l’option choisie pour mettre leur flotte d’équerre avec une réglementation, édictée par leur autorité de réglementation, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui plafonne le seuil de soufre à moins de 0,5 %.Au 7 janvier, a calculé Alphaliner, l’analyste de référence du secteur, 266 porte-conteneurs totalisant une capacité de 2,23 MEVP étaient équipés de scrubbers, ces dispositifs qui permettent de conserver le fuel à haute teneur en soufre HFO grâce à leur rôle de filtre des gaz de cheminées. Une centaine était alors en passe de l’être. Selon ces estimations, le nombre de navires aux normes (avec scrubbers) s’élèverait donc peu ou prou à…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?