L’agenda environnemental, dicté par l’OMI, a accéléré les propositions pour que le transport maritime limite ses émissions polluantes. Le prochain cap est celui de ses gaz à effet de serre générés par son empreinte carbone. Quelles sont les solutions qui retiennent votre attention?Philippe Pallu de la Barrière: Le premier axe pour économiser beaucoup de carburant est de réduire la vitesse des bateaux. Ce n’est pas compliqué techniquement. Ça l’est beaucoup plus sur un plan économique et logistique.Une étude européenne, à laquelle a participé le CRAIN, a été menée sur les pétroliers. En faisant abstraction de la variable qu’est le prix du pétrole, on considère que l’optimum est de 10 nœuds. C’est la vitesse cible. Les pétroliers et les vraquiers ont déjà réduit leur vitesse à 13 nœuds. Mais les porte-conteneurs naviguent encore à plus de 20 nœuds. La consommation sur un parcours est proportionnelle à la…
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