Des navires marchands en partie propulsés par de grandes toiles de kite ou par des ailes installés sur leurs ponts ? Jouet écologique ou naissance d’une révolution, l’idée d’utiliser la force du vent n’est pas nouvelle. Mais après avoir beaucoup ramé, les entreprises approchent de la concrétisation. Louis Dreyfus Armateurs mise sur le kite d’Airseas, start-up toulousaine qui développe une toile de 500 m2 de superficie, accroché à un câble de 300 m de long, et développant 2 MW de puissance. Le projet devrait aboutir fin 2020. Airseas, spin-off d’Airbus, s’adresse principalement aux vraquiers transocéaniques. Elle promet aux armateurs « entre 20 % et 40 % d’économie de fioul. Sur une traversée entre le Japon et l’Australie, c’est 11 tonnes économisées chaque jour », indique son PDG Vincent Bernatets. « La difficulté, c’est que la voile doit monter et descendre en permanence pour tracter », tempère Kamil Beffa,…
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