Exporter en Algérie… Un défi, un exploit pour les entreprises étrangères contraintes de s’adapter aux règlementations mouvantes pour continuer à vendre dans un pays résolu à favoriser le « made in Bladi ». Dans ce domaine, les édiles algériens débordent d’imagination. En 2018, la mayonnaise et le Nutella étaient définitivement bannis au même titre que 854 produits à l’importation interdite. Un coup de massue pour les exportateurs. Les yaourts perdaient toute leur saveur, l’importation d’arômes ayant été prohibée dans les chaînes de production.Durant une année, les Algériens se sont mis à la diète. C’est bien connu, les régimes drastiques sont impossibles à tenir sur la durée. Un an plus tard, le ministère du commerce algérien n’interdit plus. Il régule en imposant des taxes, dont le taux oscille entre 30 et 200 %. Un droit additionnel provisoire de sauvegarde a vu le jour par un arrêté ministériel…
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