Un sfumato pour seuil de flottaison. La surnage comme seul arrimage. À l’approche de la zone critique du 1er janvier 2020, le transport maritime est plongé dans cette transition vaporeuse entre lumière et ombre. Deux balises entre lesquelles il doit avancer à la hussarde pour ne pas manquer un grand rendez-vous et faire mentir sa prétendue insoutenable légèreté de l’environnement. Les êtres rieurs s’amusent de voir ses artisans prôner l’éloge de la lenteur, à un moment où ils devraient se hâter. Les esprits flingueurs veulent y voir une manœuvre dilatoire pour camoufler les difficultés. Les sujets neutres considèrent que le secteur amortit plutôt bien les embardées, entre tarifs douaniers punitifs et multiplication des restrictions qui font de son horizon, autrefois vecteur d’une mondialisation décomplexée et libérée, un espace de confrontation.Quel sera l’impact sur les coûts de transport et les prix facturés aux chargeurs de la réglementation de l’OMI2020? Comment…
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