« L’embranchement à quai, c’est un peu comme la patate chaude que l’on se repasse. Les armateurs expliquent qu’ils n’équipent pas leurs bateaux parce qu’il n’y a pas suffisamment de prises à terre. À l’inverse, les autorités portuaires considèrent qu’il y a trop peu de bateaux intéressés et que, dans ce cas, ils ne sont pas prêts à des investissements élevés », explique Sönke Hoffmann, secrétaire général du bureau brêmois de l’ONG environnementale NABU.Cette situation extrême se vérifie en effet à Brême, où l’exploitant Bremenports a choisi de ne rien faire: « Nous proposons des embranchements pour le fluvial mais pas pour la flotte maritime », expliquait récemment à la télévision régionale le directeur du Bremenports Robert Howe: « La bonne approche est d’abord de responsabiliser le pollueur, c’est-à-dire l’armateur. À lui d’agir en premier lieu.…
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