Ce sont deux petites lettres et un chiffre qui « poldérisent » actuellement tous les débats. Le CO2 tient la marée haute et fait valser les dogmes quant à la stratégie à tenir pour s’en désintoxiquer et venir progressivement à bout des gaz à effet de serre générés par les navires. Conformément aux injonctions internationales de l’OMI, qui a sommé le transport maritime de montrer patte verte et fixé un premier curseur à 2030, date à laquelle les émissions carbone devront avoir été réduites de 40 % par rapport à 2008.L’État français, qui s’est récemment improvisé tête de proue d’un lobby pour un transport maritime plus vert que bleu, a repris opportunément à son compte une idée défendue depuis une décennie – « souvent dans l’indifférence, parfois même l’hostilité » – par un armateur français, Philippe Louis-Dreyfus.Dans toutes…
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