Cet été, les cheminées des navires à la tête de Maure rouge vif crachaient encore un épais panache de fumées noires, à l’exception du Vizzavona. Ce ferry affrété pour cinq ans est la seule unité à posséder un scrubber. Pour autant, la compagnie ajaccienne intervient de la quille à la pomme du mât pour contrôler la pollution de ses navires. Sous la pression des riverains et des associations environnementales, la compagnie s’attèle à connecter ses navires au courant de quai afin de couper les moteurs en escale. « Le Paglia Orba sera connecté au courant de quai avant la fin de l’année, puis ce sera au tour du Pascal Paoli début janvier, du Jean Nicoli en février, au fur et à mesure de leurs passage en arrêt technique », promet le directeur de la compagnie Pierre-Antoine Villanova. Cependant, la connexion du Paglia Orba à Marseille, prévue en mai, a été maintes fois retardée en raison des bisbilles autour de la potence du quai du Maroc. Tout le monde…
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