Vous employez volontiers l’expression de « port entrepreneur » pour exprimer votre vision. Les ports ne l’étaient donc pas jusqu’à présent.Pascal Gabet: Avant, le port aménageait des quais et des terminaux et attendait que les entreprises s’implantent. À ce jeu, on atteint vite ses limites. Rouen en a fait les frais. On faisait des appels à projets et personne ne se manifestait alors que le secteur industriel y est bien représenté. Cela questionne notre attractivité surtout si on la met en regard avec la concurrence très forte des ports du range nord-européen, dont notre hinterland est sous leur dépendance. Or, faire évoluer des entreprises sur leur chaîne logistique est long et complexe. Notre enjeu se situe pourtant bien là: dans leur basculement pour qu’elles passent par notre port.
Quel serait le positionnement cohérent de Rouen sur l’axe Seine entre Le Havre et Paris? Certains rêvent d’en faire une zone multimodale de stockage.P.G.: Rouen est un port intérieur, maritime et fluvial. Être…
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