L’Unim lutte contre un autre démon: les impôts. L’exonération de taxe foncière et de cotisation foncière des entreprises (toutes deux estimées à environ 28 €/m2), dont les autorités et opérateurs portuaires disposaient (depuis 1942), n’est plus valable.« On se retrouve dans une situation que personne n’avait anticipé alors que tout le monde a investi lourdement sans savoir que certains investissements seraient grevés par une fiscalité locale. Elle fait peser un risque sur l’économie », explique Renan Sevette, le délégué général. L’Unim considère aussi que cette disposition fait le lit des ports concurrents, en premier lieu Anvers.Invitée par le gouvernement à plancher, avec l’UPF, sur une évaluation de la forfaitisation de la base taxable, la fédération demande à ce que, dans le calcul, soient considérées leurs spécificités portuaires (surcoûts de constructions, sûreté, sécurité,…
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