Quel regard portez-vous sur les mouvements en cours dans votre secteur et les nouveaux acteurs qui y font incursion?
Dominique von Orelli: Le marché du freight forwarding en général et du fret maritime restent très fragmentés. Les 6 leaders possèdent ensemble 33 % des parts de marché. À première vue, n’importe qui peut devenir expéditeur de fret, car ce sont des structures légères, où vous avez uniquement besoin d’un téléphone et d’un ordinateur. Ce qui éveille naturellement les intérêts, à commencer par les acteurs mondiaux de l’e-commerce qui envisagent leurs propres installations et développent leurs solutions logistiques. Or, dans un processus d’expédition, il y a bien d’autres choses à prendre en compte que le seul envoi d’un point A à un point B, comme les formalités administratives, les réglementations, l’acheminement, la consolidation, l’enlèvement et la livraison… Il vous faut un réseau mondial et des infrastructures…
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